Paula Mendonça

Dr. Paula Mendonça is the Director of Innovation and Entrepreneurship at Memorial University. She leads Memorial’s Research Innovation Office (RIO) and is responsible for facilitating and supporting the university’s strategic and long-term approach to advancing innovation and entrepreneurship activities across its campuses. Originally from Lisbon, Portugal, Paula has been in Newfoundland and Labrador since 2002 where she completed a Ph.D. in Biology from Memorial. Paula has been working in intellectual property and technology transfer for more than a decade. (RIO website here) (Alternate email: rio@mun.ca)

Que faisiez-vous avant d’occuper votre rôle actuel?

Je suis arrivée à Terre-Neuve-et-Labrador en 2002 pour faire un doctorat en biologie à l’Université Memorial. J’ai commencé à m’intéresser de plus en plus aux répercussions de ma recherche et à la façon dont la recherche, en général, peut avoir une incidence positive sur la société. Je réfléchissais à ce que je pourrais faire de mon doctorat outre la recherche universitaire, et j’ai découvert le transfert de technologies, dont s’occupait le Genesis Centre de l’Université Memorial à l’époque. J’ai commencé à faire du bénévolat pour Genesis en 2007, et c’est environ au même moment que j’ai décroché un poste de responsable de la commercialisation des technologies de sciences de la vie, remplaçant une personne en congé de maternité. Puis, après avoir terminé mon doctorat, je suis revenue à Genesis et au transfert de technologies.

Comment les bureaux de transfert de technologies de Memorial se sont-ils transformés au fil des années?

Le Bureau du transfert de technologie et de la commercialisation (TTCO) a été créé lorsque les services de transfert de technologie de Genesis ont été intégrés au bureau du vice-président (recherche). Quant à moi, je suis récemment devenue directrice de l’innovation et de l’entrepreneuriat, et je m’occupe du Bureau du transfert de technologie et de la commercialisation et sa nouvelle vocation élargie. Nous avons en effet un rôle plus vaste que celui de l’ancien bureau, qui était essentiellement un centre de brevets et de licences.

Pouvez-vous nous donner plus de détails?

Nous avons toujours le souci de commercialiser les résultats de recherche de notre faculté, de nos étudiants et de notre personnel, mais nous faisons aussi beaucoup de formations sur la propriété intellectuelle et la commercialisation auprès des chercheurs et des entreprises en démarrage. Nous sommes en première ligne : ateliers, séances d’information et soutien aux groupes entrepreneuriaux comme Genesis, le centre d’entrepreneuriat de Memorial (MCE) et le programme de formation en entrepreneuriat (ETP). Et évidemment, il y a aussi le jumelage, qui facilite la création de partenariats entre le secteur privé et les universités. Je l’explique souvent ainsi : le Bureau du transfert de technologie et de la commercialisation crée des partenariats de recherche stratégiques et appuie la commercialisation en transformant les idées en débouchés. Dans le cadre de mon nouveau poste de directrice, j’ai le devoir d’appuyer et de stimuler un milieu d’innovation et d’entrepreneuriat au sein de mon établissement.

De quelle façon le réseau Springboard appuie-t-il l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat de Memorial?

Je suis chez Springboard depuis 2007, donc j’ai pu constater la croissance et les changements au sein de l’organisme. Le Springboard d’aujourd’hui est très différent de celui de 2007. Il règne un très fort esprit de collaboration et d’entraide au sein du groupe, et tout le monde travaille au même objectif, soit celui de faire prospérer notre région. Il n’y a pas de concurrence; c’est plutôt un esprit de collaboration. Nos réussites passées, nos résultats et nos mesures de rendement l’illustrent d’ailleurs très bien. Je ne crois pas que notre région serait où elle en est aujourd’hui sans le réseau. Springboard a joué un rôle extrêmement important en appuyant les efforts à l’Université Memorial et en apportant une contribution non négligeable à la croissance économique de la région.

Selon vous, en quoi votre emploi serait-il différent sans Springboard?

Ce serait plus difficile de créer les partenariats et de trouver les collaborations les plus opportunes. Beaucoup des possibilités qui se sont offertes à nous nous arrivent d’un membre de Springboard qui comprend le savoir-faire qui existe à Memorial et qui fait appel à nous, et vice versa. C’est ce qui est intéressant, dans ce réseau. Les 19 membres ont chacun des structures et des politiques différentes au sein de leur établissement, mais ces différences se complètent et nous ajoutons de la valeur aux occasions des autres, maximisant de concert tous nos efforts.