Andrew Kendall has been Manager of the Industry Liaison and Knowledge Transfer Office for St. Francis Xavier University since 2004. His career was launched with a degree in geology from Dalhousie University and land use planning from the College of Geographic Sciences, and he spent 5 years working as a well-site geologist at various oil and gas drilling exploration sites around the world. He then moved into environmental and oil and gas regulatory affairs with the provincial government and industry.
At St FX, Andrew is responsible for all aspects of industry – academic collaboration on applied research to solve industry research needs, ranging from greenhouse gas mitigation in oil and gas projects, to extending shelf life of prepared value-added foods, to artificial intelligence software in web-based marketing. (Research Office website
here)
Quel est votre domaine d’expertise?
J’ai une formation en géologie. J’ai obtenu mon diplôme de l’Université de Dalhousie en 1981. J’ai travaillé pour des sociétés d’exploration dans le nord de l’Alberta, puis sur des plates-formes d’exploration dans la mer du Nord et dans l’Asie du Sud-Est avant de rentrer au pays pour travailler sur les plates-formes Néo-Écossaise et Hibernia jusqu’en 1986. Je suis ensuite retourné aux études afin d’obtenir un diplôme en aménagement du territoire, ce qui m’a amené à occuper un poste de gestion des ressources minérales et d’hydrocarbures au sein du gouvernement provincial. J’ai continué à travailler pour le gouvernement dans le domaine de l’évaluation environnementale et de la réglementation du pétrole et du gaz pendant les 13 années suivantes environ.
Par la suite, j’ai recommencé à travailler pour une grande société pétrolière, plus précisément l’Association canadienne des producteurs pétroliers, en tant qu’analyste politique pendant quelques années. Puis, j’ai occupé le poste de responsable du développement commercial au sein d’une petite société de conseil en environnement. C’est ce qui m’a conduit à St.FX en 2004.
Comment votre carrière dans l’industrie du pétrole et du gaz a-t-elle influencé votre travail actuel?
J’ai été embauché à St.FX en raison de mon expérience dans cette industrie. À l’époque, la zone pétrolière et gazière extracôtière était très convoitée, et St.FX venait de décrocher trois projets du Fonds d’innovation de l’Atlantique (FIA) qui étaient tous liés au pétrole et au gaz extracôtiers. C’est donc grâce à mon expérience que St.FX est parvenue à trouver des partenaires industriels. Cependant, l’engouement pour la zone pétrolière et gazière extracôtière a diminué depuis et j’ai dû me réinventer au travail de plusieurs façons.
Que voulez-vous dire? Comment le réseau Springboard vous a-t-il aidé à vous réinventer?
Au tout début, avant Springboard, je me posais beaucoup de questions, notamment concernant les permis et leur fonctionnement. Étant donné que les divers agents de liaison avec l’industrie des collèges et des universités ne se connaissaient pas vraiment à l’époque, il y avait peu de personnes compétentes à qui je pouvais m’adresser. J’ai dû effectuer de nombreuses recherches sur Google et à tâtons avant de découvrir Springboard, qui m’a permis d’obtenir la formation dont j’avais tant besoin. Comme j’ai appris sur le tas, je suis un véritable touche-à-tout et spécialiste en rien.
Vous êtes un représentant de Springboard pour St.FX depuis la création de notre organisation. Pouvez-vous me dire comment votre rôle a évolué?
Dans les premières années, il y avait peu d’assistance et de coopération entre les établissements. Au fil des ans, la collaboration a pris une telle ampleur qu’elle est devenue tout simplement indispensable. C’est incroyable!
Au départ, les établissements étaient divisés en fonction de leur taille, ce qui a créé une atmosphère de rivalité. Toutefois, à la suite de plusieurs phases de Springboard, il règne désormais une atmosphère de coopération.
À présent, si je reçois une demande de l’industrie pour un service que St.FX ne peut pas offrir, je n’hésite jamais à appeler un de mes collègues de Springboard travaillant dans un autre établissement qui possède cette expertise. J’ai moi-même reçu de nombreux appels d’autres personnes qui avaient un projet qu’un membre de mon équipe pourrait réaliser.
Quelle est la force de notre réseau à votre avis?
Comme je connais personnellement les membres de Springboard, je sais qui sont les as de la recherche. Ce n’est donc pas un problème pour moi d’appeler quelqu’un et de lui dire que j’ai quelque chose pour lui.
Par ailleurs, il m’est déjà arrivé de ne pas savoir comment gérer un contrat. Dans ce genre de situation, je n’hésite pas à communiquer avec un collègue et à lui demander s’il a déjà rencontré ce problème auparavant et comment il l’a traité.
Nous sommes animés d’un véritable esprit de collégialité; nous travaillons tous dans le même but.
Quelle est la portée du milieu de la recherche de la région selon vous?
Il n’y a rien dans le monde scientifique qui ne puisse être fait au Canada atlantique. Nul besoin pour une entreprise ou une industrie du Canada atlantique d’aller chercher de l’expertise ailleurs. Il suffit de trouver le ou les établissements dont l’équipe de recherche peut résoudre le problème, et le tour est joué. Je pense que le Canada atlantique et Springboard sont désormais une force à ne pas négliger, notre réputation est connue dans tout le pays.
Quel avenir entrevoyez-vous pour Springboard?
J’entrevois une meilleure connaissance de notre organisation. Il y a tellement d’entreprises au Canada atlantique qui ne savent pas ce que la recherche peut leur apporter. Bien des entreprises me disent qu’elles n’ont pas besoin de faire de la recherche, alors je poursuis en leur demandant s’il leur manque quelque chose. C’est généralement le cas. Il est toujours possible d’en faire plus sur les plans X, Y ou Z, et la recherche est souvent la solution. Beaucoup d’entreprises n’ont pas encore compris cela. Elles croient que la recherche ne sert qu’à IBM ou Apple, alors qu’en fait la recherche profite aux entreprises et aux industries de toute taille.