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Bilan Du Programme Pilote De Possibilités D’investissement De L’atlantique

À l’automne 2017, Springboard Atlantic a annoncé le lancement du Programme de possibilités d’investissement de l’Atlantique, un projet pilote qui vise à attirer des investissements pour les entreprises en démarrage de la région de l’Atlantique.

En effet, ce programme pilote financé par l’Agence de promotion économique du Canada atlantique en partenariat avec le groupe Jameson d’Halifax a été créé pour attirer plus d’investissements à l’intention des entreprises en démarrage à fort potentiel de croissance au Canada atlantique. Il permet de jumeler des investisseurs de l’extérieur de la région à des entreprises en démarrage réceptives à l’investissement providentiel ou d’amorçage. La magie du programme s’opère grâce au travail du groupe Jameson et de Springboard, qui cernent les investisseurs qui ont un intérêt particulier pour les entreprises du Canada atlantique, et à la formation offerte aux entreprises pour les préparer à travailler avec les investisseurs.

« Nous étions à la recherche d’entreprises du Canada atlantique qui avaient démontré leur capacité à passer à grande échelle », explique Bob Williamson, associé du groupe Jameson. « Puisque nous voulions les aider à obtenir du financement, nous devions vérifier qu’elles étaient de bonnes candidates, qu’elles connaissaient déjà assez bien leur marché et leur clientèle et qu’elles étaient prêtes à entrer sur le marché. »

Travaillant auprès d’experts de chacune des provinces de l’Atlantique, Springboard a choisi 16 entreprises parmi un bassin de candidats potentiels. Ces 16 candidats ont été invités à une fin de semaine d’épreuves pour déterminer qui aurait l’occasion d’aller présenter ses idées à Toronto. Différents thèmes clés ont été abordés lors de la fin de semaine, dont la préparation aux rencontres et les techniques de présentation. En fin de compte, 12 entreprises ont été sélectionnées pour la mission à Toronto.

« La première fois que nous avons rencontré les candidats choisis, la plupart d’entre eux se sentaient plutôt à l’aise par rapport à leurs connaissances et à leur démarche auprès des investisseurs », rapporte M. Williamson. « Cinquante-quatre heures plus tard, ils étaient tout épatés de se rendre compte qu’ils n’étaient pas aussi éclairés qu’ils ne le pensaient. »

Au cours de la mission, les candidats ont eu la chance de faire leur présentation à l’occasion de deux événements distincts, soit l’un organisé par la National Angel Capital Organization (NACO Canada) et le second par le réseau Ontario Angels Network.

James Stewart, d’EhEye Inc., l’une des 12 entreprises participantes, affirme que les connaissances tirées du programme pilote ont changé la façon dont il présente son entreprise.

« Mon histoire et ma façon de mettre l’entreprise de l’avant ne sont certainement plus les mêmes », dit-il. « Nous avons même changé notre phrase d’accroche. Au lieu d’être une entreprise qui automatise la vidéosurveillance, nous sommes une entreprise qui protège les gens. J’ai aussi aimé le fait que la mission rapproche des entrepreneurs de différents secteurs et diverses régions. Aujourd’hui, tous les membres du groupe sont encore solidaires. On élimine certains des obstacles interprovinciaux et intersectoriels qui se sont installés sans qu’on le veuille au cours les dernières années. Il nous faut encore plus de collaboration. »

 

Sizwe Dhlamini, de PHV Energy, est du même avis. « Nous sommes allés nous renseigner et nous avons beaucoup appris », affirme-t-il. PHV, une entreprise de conception de traversées de transformateur efficaces et intelligentes, venait à l’époque de terminer sa phase d’essai et en était aux premières étapes du processus de recherche d’investissements.

« Nous savions que nous allions essuyer quelques refus avant de trouver preneur », explique M. Dhlamini. « Après avoir suivi le programme, nous savions à quoi nous attendre et comment intégrer les commentaires et les suggestions des acteurs de l’industrie. Certains investisseurs se sont montrés intéressés et d’autres nous ont simplement fait des commentaires, mais toute l’expérience s’est avérée très utile. Nous avons aussi eu la chance d’apprendre beaucoup de choses par l’entremise des autres entreprises, notamment grâce aux questions que posaient les candidats. »

M. Jameson affirme que l’événement s’est déroulé de façon impeccable, et qu’un bon nombre d’investisseurs ont admis qu’ils ne s’attendaient pas à des présentations de ce calibre de la part des entreprises du Canada atlantique. Certaines entreprises, dont EhEye et PHV, sont actuellement en pourparlers avec des investisseurs potentiels et de nombreuses entreprises devraient trouver des sources d’investissement de façon imminente.

Selon Daryl Genge, PDG de Springboard, le programme souligne la nécessité d’assurer des sources de mentorat et d’investissement continues pour les entreprises de l’Atlantique. « Les réactions initiales et les commentaires positifs par rapport au programme pilote reflètent bien les formidables idées qui émergent du Canada atlantique et indiquent que nos entreprises peuvent faire concurrence à celles des autres régions du Canada pour le financement et les possibilités à l’échelle nationale. »

Pour sa part, M. Jameson est persuadé qu’en poursuivant le programme, nous encouragerons encore plus de possibilités pour les entreprises de l’Atlantique, et que l’expansion et la croissance de ces dernières aideront notre région et notre économie à prospérer.

« Idéalement, nous aimerions attirer des investisseurs de l’extérieur du Canada atlantique afin d’agrandir le bassin d’investisseurs, tout en laissant aux investisseurs providentiels de la région la place qui leur revient », précise-t-il. « Ne serait-il pas formidable de voir deux groupes d’investissement providentiel qui s’unissent et investissent en tandem? Cela permettrait de faire croître le bassin d’investisseurs, de répartir les richesses et d’aider un plus grand nombre d’entreprises en démarrage au Canada atlantique. »